Nous n’avons pu retrouver la trace des lettres de noblesse qui furent certainement accordées à Pierre Guillaume Amade, après son mariage avec Demoiselle de Linas, fille de Dame Jeanne de Faudoas de Séguinville et de noble Pierre de Linas, seigneur de Joye, mais nous sommes autorisés à croire que cet aïeul fut classé alors dans l’ordre de la noblesse, car son fils Bernard Joseph, fut admis dans l’armée en 1747 en qualité d’enseigne, et nommé lieutenant dans le régiment du marquis de Trainel, par brevet signé du roi, le 12 avril 1754.
Ce qui vient à l’appui de notre assertion est d’une part l’existence, à cette époque dans la famille Amade, du même blason que celui que le roi Louis XVIII, après la révolution, fit inscrire sur le titre de noblesse concédé à Jean-Baptiste-Joseph Amade, d’autre part, les convocations adressées à Bernard-Joseph d’Amade en 1789 à l’occasion des réunions de la noblesse à Toulouse.
Quoiqu’il en soit, toutes ces preuves sont suffisantes, pour croire que Guillaume Amade et son fils, héritiers de la famille du Barry, de la famille de Faudoas et de la famille de Linas, devenus Seigneurs de Joye, par cette hérédité, étaient de droit autorisés à se compter parmi les familles nobles, et que le titre concédé par Sa Majesté Louis XVIII, n’a été que la restauration légale des droits que la révolution et ses tourmentes avaient anéantis dans la maison Amade.
Nous ajouterons qu’en 1600 existait sur le territoire de Finhan et de Castelsarrasin une famille connue sous le nom de noble Amade du Barry, dont nous avons vainement cherché l’origine. Nous avons la preuve de son existence, et nous pouvons aisément reconnaître que cette famille avait des liens très resserrés avec la famille Amade de Castelsarrasin, puisque la femme de noble Amade du Barry était une Demoiselle de La Barde, et que la famille de La Barde était elle-même alliée à Pierre Amade en 1655.
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